Quatrième étape du périple du vélo reporter Jérôme Zindy dont la mission est de montrer les solutions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique qui s’inventent au quotidien dans les Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Contre les pluies diluviennes et les sécheresses dans les zones escarpées : zoom sur la restauration des restanques en pierre sèche.
Les restanques font partie intégrante des paysages du Sud de la France. Leur restauration est favorisée par le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur.
À Gourdon, David Gregoire, murailler, restaure ces murs au rythme de 1 m2 par jour, avec de nombreux bienfaits écologiques :
- Pas besoins de camions et de ciments, les pierres sont directement sur place,
- Composés à 30 % de vide, ces murs sont un refuge de biodiversité,
- Les restanques aident à lutter contre l’érosion des sols et retiennent l’humidité.
Grâce à cette action, l’association citoyenne « Les petits loups maraichers » qui rassemble 50 familles pour cultiver des légumes bio, va pouvoir augmenter sa surface cultivable.
Depuis 2015, 50 chantiers ont été soutenus et plus de 500 personnes formées à travers les « Rendez-vous du Parc » par Gilles Godefroid et Renaud Dauxy pour démultiplier l’impact sur le territoire en partenariat avec la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis et la Communauté d’agglomération du Pays de Grasse.