Le Conseil Scientifique, Éthique et Prospectif et autres démarches scientifiques

Il est là pour aider le Syndicat Mixte du Parc à progresser. Il adhère à ses valeurs. La fidélité et la loyauté indispensable de ses membres n’interdisent toutefois ni l’indépendance ni l’esprit critique.

Il est appelé à répondre à des sollicitations et saisines du Syndicat Mixte du Parc.

Force de proposition et lanceur d’alerte il peut également s’autosaisir du moment que ces thématiques sont en lien avec les missions du Syndicat Mixte du Parc.

Il contribue à assurer une mission permanente d’évaluation de la mise en œuvre des programmes et actions du Syndicat Mixte du Parc.

En outre, il apporte un regard scientifique collectif et débat tant au niveau technique qu’éthique, en se basant notamment sur des démarches prospectives, sur les enjeux auxquels le territoire est confronté et sur la manière dont le Syndicat Mixte du Parc compte y répondre.

Il aide également à la co-construction de programmes de recherche et d’expérimentation et assure un lien entre le Syndicat Mixte du Parc et les différents organismes de recherche.

Enfin il contribue à la vulgarisation, à la mise en œuvre et la valorisation des recherches menées sur le territoire. Il participe à la mission du Syndicat Mixte du Parc en matière d’éducation, d’information et de sensibilisation du public et des acteurs du territoire.

Le CSEP vise un tissage étroit des relations entre les élus, l’équipe technique et ses membres. Ces liens prennent du temps pour se mettre en place et s’étoffer car ils dépendent de la qualité des relations humaines, des facultés de communication de chacun, de l’établissement de la confiance. Or, la vie dans un Syndicat Mixte d’un Parc est aussi placée sous le signe des changements de gouvernance, de la mobilité des agents… fragilisant de ce fait les relations déjà établies.

L’apport des chercheurs est neutre, objectif, parfois “naïf” et permet aux agents et élus de sortir d’une vision pouvant être, parfois, trop centrée sur les Baronnies provençales. Le Syndicat Mixte du Parc bénéficie ainsi d’éclairages nouveaux mais aussi de retours voire de transferts d’expériences. Ils ouvrent le champ de vision et le champ des possibles.

Le bureau assure notamment le fonctionnement et l’avancée du travail du CSEP entre les séances. Il se réunit a minima 4 fois par an pour faire le point sur les actualités du Syndicat Mixte du Parc, les points de vigilances à avoir, les programmes scientifiques suivis ou à suivre, la préparation des plénières du CSEP, l’élaboration du processus de saisine pour les avis du CSEP, etc. Ces réunions y associent l’agent référent CSEP de l’équipe ainsi que la Direction du Syndicat Mixte du Parc.

Il est invité aux comités syndicaux du Parc et peut y présenter quand il le souhaite ses avis, notes techniques, etc.

En outre, le.la Président.e (ou un de ses VP en délégation), représente le CSEP dans le cadre de événements ou réunions scientifiques extérieurs comme au sein du Conseil d’orientation, recherche et prospective de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France (CORP) ou lors des congrès des Parcs naturels régionaux de France, etc.

Pour l’actuel mandat, il est composé de :

Les plénières : les moments de rencontres réguliers

L’ensemble des membres du CSEP se réunit a minima 3 fois par an, de la manière suivante :

• 1 plénière d’une journée, en début d’année en mode hybride (présentiel et distanciel) à la Maison du Parc ;
• 1 plénière de deux journées, au printemps, en présentiel sur une commune du Parc (1 journée de terrain et 1 journée de travail en salle) ;
• 1 plénière d’une journée, à l’automne, en présentiel sur une commune du Parc.

Il peut se réunir dans une configuration comprenant uniquement ses membres sur tout ou partie de la plénière. Il n’est pas une enceinte fermée. Dans la quasi-totalité des plénières et en fonction de l’ordre du jour, il invite des agents de l’équipe et des élus du Syndicat Mixte du Parc. En tant que de besoin et en mobilisant ses réseaux, il y associe ponctuellement un.e spécialiste, un.e chercheur.se pour y présenter des actions/projets pouvant apporter des éclairages, de nouvelles perspectives. Ceci renforce les liens entre les chercheurs, et donc la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité.

Ainsi pour chaque plénière, ce sont entre une vingtaine et une quarantaine de personnes (membres du CSEP et éventuels invités) qui réfléchissent, échangent ensemble sur les thèmes variés à l’ordre du jour.

Ainsi y sont abordés les actions ou projets du CSEP, les saisines ou auto-saisines, l’état d’avancement de thèses menées avec le Syndicat Mixte du Parc et/ou en lien avec les enjeux du Parc, les résultats de programmes scientifiques, etc. Des focus voire des ateliers peuvent être réalisés sur des thématiques particulières et/ou actions menées par ou avec le Syndicat Mixte du Parc comme la révision de la Charte du Parc, les énergies renouvelables, les forêts mâtures, la place du sauvage, l’innovation, etc.

Si le contexte le nécessite, le CSEP peut se réunir de manière exceptionnelle lors d’une session extraordinaire.

Les groupes de travail : les moments de production

Le CSEP peut également se réunir sous un format plus restreint en groupes de travail, pour suivre une thématique précise sur le long cours et qui se réunit en fonction des actualités et besoins du Syndicat Mixte du Parc autant de fois que nécessaire (ex : paysage, fréquentation en milieu naturel, ré-ensauvagement…), pour rédiger des avis, préparer/réaliser/produire des actions/documents spécifiques au CSEP (stratégie scientifique territorialisée, sessions des Bars des sciences, etc.).

L’ancrage territorial : les autres moments de rencontres avec les habitants et les acteurs territoriaux

Faire partie du CSEP, c’est aussi faire le lien avec le territoire et les personnes qui y vivent et le font vivre.

Ainsi, les membres du CSEP se déplacent sur le territoire à de multiples occasions pour être au plus proche des préoccupations et attentes locales, vulgariser les travaux scientifiques, informer et sensibiliser lors :

• des plénières de printemps et d’automne automatiquement organisées sur une commune du Parc (hors Maison du Parc),
• de visites de terrain préparatoires à la rédaction d’un avis ;
• de la journée de terrain annuelle dédiée à la rencontre d’acteurs du territoire en lien avec les enjeux du territoire et les actions du Parc (agriculteurs, entrepreneurs, élus, etc.) ;
• des bars des sciences (cf. § fiches actions – Rechercher, expérimenter et innover) ;
• d’événementiels scientifiques particuliers : inauguration clous d’or géologiques, conférences thématiques, restitutions de programmes scientifiques, etc. (cf. § fiches actions – Rechercher, expérimenter et innover) ;
• de réunions techniques et/ou institutionnelles diverses nécessitant la présence d’un ou plusieurs membres du CSEP ;
• de la participation à des actions portées, par des tiers, situées sur des communes du Parc ou villes-portes ;
• …

Une coordination : pour toujours maintenir le lien et la dynamique

Près d’un mi-temps d’un agent du Syndicat Mixte du Parc est dédié au volet scientifique notamment à la co-animation, l’organisation du CSEP et en assure le bon fonctionnement. Facteur primordial et déterminant pour maintenir une véritable dynamique du CSEP, cet agent est l’interlocuteur privilégié mais non exclusif du CSEP. Il assure une mission transversale auprès des chercheurs, des élus et de l’équipe technique, en les mobilisant, en étant force de proposition. Il permet une articulation cohérente entre les réflexions et les travaux de ces trois piliers du Syndicat Mixte du Parc. Il représente techniquement le syndicat mixte du Parc lors de rencontres scientifiques, séminaires, groupes de travail extérieurs, etc. A titre d’exemple, il représente, depuis 2024, les Parcs naturels régionaux alpins au sein du comité de pilotage de la Zone Atelier Alpes.

En parallèle, le Syndicat Mixte du Parc a désigné un élu référent, assurant une des vice-présidences au sein de la gouvernance. Cet élu VP est invité à chaque réunion plénière du CSEP. Il renforce ainsi le lien entre les élus et les scientifiques en permettant de mieux partager les besoins et les attentes réciproques, d’identifier les difficultés et les décalages et ainsi désamorcer d’éventuelles sources de tensions.