Bilan d’une saison sur les sites naturels sensibles du Parc

Elles ont passé deux mois à arpenter les sentiers des gorges de Saint-May et du haut Toulourenc. À l’issue de leur mission, Caroline et Élisa, nos deux écoguides, dressent un bilan positif de leur expérience. Entre sensibilisation constante (grâce à une approche ludique, informative et non restrictive) et observation de l’évolution des sites naturels qu’elles ont sillonnés, elles livrent un retour d’expérience riche et des perspectives encourageantes.

 Observations d’espèces remarquables, traces du passé, œuvres artistiques insolites, mauvais comportements… Cette première mission expérimentale d’analyse de la fréquentation et de sensibilisation aux bonnes pratiques sur les cours d’eau du Parc naturel régional répondait à plusieurs enjeux :

  • Suivi de la fréquentation touristique / comptage,
  • Sensibilisation des publics présents aux pratiques respectueuses des sites,
  • Sensibilisation à la découverte de l’environnement qui les entoure,
  • Alerte auprès de l’équipe du Parc sur d’éventuelles dégradations constatées,
  • Informations sur l’offre touristique environnante.

Nos deux écoguides ont pu échanger avec 1340 personnes et prendre la mesure du travail de sensibilisation qui reste, encore et toujours, à mener pour la préservation des espaces naturels.

« À de nombreuses reprises, nous avons impliqué de manière ludique les enfants que nous venions de sensibiliser sur l’impact des barrages en galets sur le cours d’eau pour déconstruire tous ceux qu’ils voyaient. Les parents remontaient donc le cours d’eau avec leurs enfants pour s’amuser à faire leur mission », se souvient Caroline. « Un père est venu nous remercier à la fin d’une sensibilisation pour nous dire que ce que nous venions d’expliquer allait rester dans la tête de ses deux 2 filles pour toujours et que c’était super. ».

Quant à Élisa, c’est l’attachement des habitués aux sites qui lui restera en mémoire : « un homme sur le terrain venait nous retrouver tous les jours pour partager des observations naturalistes. Nous montrer des photos qu’il avait prises ou pour aller en direction des endroits où nous avions vu un serpent (couleuvre vipérine), un crapaud (crapaud commun), etc. ».

S’il est difficile de parler de surfréquentation uniquement sur la base du comptage des personnes sur les deux sites,  cette première mission expérimentale a permis de poser les jalons d’une méthode plus systémique de suivi de la fréquentation estivale des sites naturels sensibles du Parc naturel régional des Baronnies provençales. Accompagné d’un protocole de suivi environnemental (calcul des indices biologiques permettant de caractériser la richesse biologique d’une rivière avant et après fréquentation) argumenté par l’action de nos écoguides, cette méthode servira de base solide aux actions d’innovations pour la transition touristique dans laquelle le Parc s’investit.

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