Préserver la biodiversité végétale : la greffe est aussi une option

Dans la suite des journées sur la plantation et la taille des arbres fruitiers qui ont eu lieu sur Montréal-les-Sources, Trescléoux, Moydans et Orpierre, le Parc vous propose de poursuivre la découverte des savoirs liés aux arbres fruitiers en découvrant les techniques de la greffe.

Pour cela, deux journées sont organisées sur le territoire :

  • le 28 mars à Orpierre, les Croqueurs de Pommes organisent avec l’association des fruits anciens de l’Orpierrois une journée de découverte de la greffe (9h30 – début d’après-midi, repas tiré du sac). Cette journée est ouverte aux adhérents de l’association (adhésion sur place de 12€ possible) et vous repartirez avec un scion greffé à implanter dans votre jardin.
  • le 7 avril, à Rosans, dans le Jardin des Plantes Libres, sur deux demi-journées, le matin ou l’après-midi, sera proposée une initiation à la greffe sur les arbres sauvages. Complémentarité entre porte-greffe et greffon, identification des arbre poussant naturellement sur le territoire et des variétés potentiellement greffables sur chacun et mise en expérimentation de différentes techniques de greffe seront parmi les thèmes abordés.

Ces journées participent à l’enjeu du Parc de valoriser les connaissances et savoir-faires locaux et de créer des réseaux d’échanges sur le territoire. Elles sont réalisées grâce aux associations locales et aux communes s’engageant dans la préservation des variétés traditionnelles fruitières.

Pour la plupart des arbres fruitiers, la greffe est le meilleur moyen de conserver les caractéristiques d’une variété, par reproduction végétative. La greffe “sur le sauvage” est une technique ancestrale qui consiste à utiliser comme porte-greffes des arbres que l’on trouve spontanément dans la nature, au lieu d’arbres de pépinière. Vous découvrirez comment faire produire différents fruits: pommes, poires, cerises, prunes… à des aubépines, prunelliers, pommiers sauvages…Bien que souvent moins productifs et plus petits que des fruitiers “standard”, ces arbres seront beaucoup mieux implantés et adaptés aux conditions locales (climat, sol, exposition) et plus résistants aux ravageurs et aux maladies.

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