Deux artistes vont entamer deux résidences artistiques le 20 septembre prochain, à Rosans et à Laragne-Montéglin. Une opportunité pour favoriser la présence culturelle dans les Baronnies provençales et toucher des habitants souvent éloignés de la culture !
Dans le cadre des actions de soutien aux artistes, fortement touchés par la crise de la COVID 19, le Ministère de la Culture a lancé au printemps « L’été culturel », une opération intitulée en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, « Rouvrir le monde ». Le principe est clair : des artistes présentent des candidatures pour proposer dans le cadre de résidences artistiques de deux semaines des ateliers de création avec la population de la région, qui, en priorité, est éloignée de la culture.
Pour les Baronnies provençales, le Parc naturel régional a été un des interlocuteurs de cette action. Il a servi de médiateur entre la Direction Régionale des Affaires Culturelles, les artistes pressentis et des sites ou des communes.
À Laragne-Montéglin, dans la continuité de précédentes résidences, c’est le Centre Hospitalier Buech-Durance qui a accueilli Léo Péralta, designer de mode, argentin d’origine mais marseillais d’adoption pendant 15 jours au mois d’aout et deux autres semaines en septembre à nouveau. Il est hébergé sur le site et, avec les résidents et les patients de l’hôpital, on lui a confié la mission de proposer un nouveau pyjama pour les patients, plus coloré et aux formes plus modernes. Pour sa part, Léo a découvert le site de l’hôpital qu’il apprécie beaucoup pour son cadre arboré et son architecture moderne.
À Rosans, Basile Ghosn, sérigraphiste, enseignant à l’École des Beaux-Arts de Toulon et suivi par le centre d’art Triangle Astérides de Marseille, va proposer des ateliers de sérigraphie à l’aide de photocopieuses aux résidents de l’Association Départementale pour la Sauvegarde des Enfants et des Adultes (ADSEA) qui accueille ou encadre plus d’une centaine de personnes sur le site de Rosans. Cette résidence sera aussi pour lui l’occasion de découvrir une région qu’il ne connait pas et d’aller à la quête de fragments des Baronnies qui pourront lui servir pour ses œuvres futures.
Ces résidences sont aussi l’occasion pour deux institutions des Baronnies provençales de mieux cerner les enjeux pour leur projet d’établissement de résidences artistiques. Elles prolongent ou préparent d’autres actions qui conforteront cette orientation.