Le jardin, cet atout pour l’apprentissage de « bonnes pratiques »

« Qui veut aller loin ménage sa monture ». Cet adage est particulièrement vrai au potager (ou dans le jardin de manière générale). En adoptant des « bonnes pratiques » qui ménagent nos espaces verts, on multiplie les chances d’avoir un jardin qui nous le rendra bien.

Pour ce faire, on commencera par respecter le cycle naturel des cultures. On plantera donc en tenant compte des saisons. Par exemple, là, tout de suite, c’est le bon moment pour planter des pommes de terre, des haricots et autres. On prendra évidemment en compte le climat de moyenne montagne dans lequel on vit, qui repousse la plantation de certains végétaux par rapport à un climat méditerranéen plus doux.

Ensuite, on évite de trop travailler la terre pour préserver sa biodiversité, très utile pour un sol riche et plein de vie. C’est toute une communauté invisible composée d’insectes, de crustacés, de vers, de bactéries et de champignons, qui travaille chaque jour pour restituer à la terre les éléments nutritifs que nous lui prélevons via nos cultures.

Toutes ces « bonnes pratiques » peuvent être transmises dès le plus jeune âge pour former les jardiniers de demain ! D’ailleurs, le Parc soutient et finance chaque année de nombreux projets de « jardins pédagogiques » au sein des écoles des Baronnies provençales.

Et cette année encore les initiatives ne manquent pas, à chaque école son projet et sa démarche :

  • À Ribiers ou à l’école Notre Dame de Nyons, c’est l’étude des auxiliaires du jardin qui est au programme grâce au projet des maternelles. Une manière de commencer à comprendre le vivant en observant la biodiversité au jardin et mettant en évidence l’importance de ces « petites bêtes » indispensables auxiliaires des plantations.
  • Du côté de Venterol, c’est par des approches artistiques que les 3 classes de l’école s’approprient le jardin mis en place l’année précédente. Un véritable plaisir pour les élèves qui allient l’utile à l’agréable en embellissant les abords de l’école.
  • Plusieurs autres classes ont pu découvrir le maraîchage biologique grâce à des visites de fermes, des ateliers cuisine débouchant sur des « repas du jardin » à destination des parents d’élèves, par exemple la semaine dernière à Barret-sur-Méouge.
  • Un travail sur les saveurs du jardin et des productions locales a également été soutenu dans les écoles de Vesc, de Laragne-Montéglin (maternelles), Mirabel-aux-Baronnies et Saint-Férréol-Trente-Pas.

Tous ces projets sont d’une très grande richesse, car ils permettent d’aborder de nombreux sujets, parfaitement complémentaires des programmes scolaires : découverte du vivant, cycles de vie, biodiversité, mais aussi confrontation à différents métiers, éducation à la consommation et à l’alimentation, au goût et à l’importance du « bien manger ». Une transversalité exemplaire ! Vous voulez en savoir plus sur les projets pédagogiques financés par le Parc ? Toutes les infos sont dans le Petit Baronniard.

C’est aussi et surtout l’occasion de mettre en lumière le succès et l’utilité des « bonnes pratiques » au jardin, bonnes pour le goût, la santé et l’environnement.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×