Gaïa du Rivau, l’amour des couleurs et de la matière

Elles œuvrent au jour le jour pour faire vivre les Baronnies provençales par leurs projets responsables, solidaires, innovants, créatifs. Quel que soit leur métier, ce sont avant tout des femmes qui ont fait le choix de la ruralité. À l’occasion d’une semaine spéciale autour de la Journée internationale de la femme rurale, le Parc choisit de mettre en valeur, à travers une série de portraits, celles qui portent les valeurs essentielles qui font, aussi, la richesse et la beauté du Parc.

S’il y a bien une audacieuse à Nyons, elle se trouve rue de la maladrerie, et a créé un lieu d’art qui reflète une personnalité multiple à bien des égards. Gaïa du Rivau s’est installée aux Trois Platanes en 2013, et depuis la vie culturelle à Nyons se laisse bercer au rythme de son atelier-galerie.

Si en quelques années Gaïa du Rivau a su devenir une référence grâce à son lieu et à ses créations, elle est aussi bien connue des plus jeunes, qui la côtoient lors des nombreux ateliers pédagogiques qu’elle anime. Depuis 2017, elle est membre du réseau des Baronautes au sein du Parc des Baronnies provençales.

Photographe, peintre, mais surtout plasticienne, Gaïa du Rivau aime avant tout travailler la matière et les couleurs. Glaneuse à ses heures, elle utilise toutes sortes de supports récupérés chez les ferrailleurs ou ailleurs autour de chez elle. Qu’il s’agisse de portières rouillées, ou de tonneaux désossés, elle trouvera toujours matière à œuvres d’art photographiques et picturales. D’abord infographiste, et photographe de théâtre et de danse à Paris puis à Lyon, le passage au numérique lui impose de trouver une technique qui redonne du relief aux images.

Petite, elle venait en vacances à Nyons, où son grand-père avait une maison. Plus tard, elle a trouvé en cette ville de la Drôme provençale une contrée aux multiples ressources qui nourrissent aujourd’hui sa création. De l’olivier à la vigne, elle puise son inspiration dans les lieux qui l’entourent, et révèle à coup d’encres, de pastels, et de peinture, toujours sur fond de photographies, des motifs simples qu’elle sublime.

Gaïa du Rivau commence à sentir ses racines s’installer à Nyons, à tel point qu’en parallèle de sa création, elle partage son temps à chouchouter quelques oliviers qui entourent Les Trois platanes.

Dans son atelier-galerie, les bidons d’huile d’olive de sa récolte privée côtoient les œuvres. Si, pour les artistes, vivre de leur art n’est pas chose aisée en milieu rural, Gaïa du Rivau a trouvé un lieu pour s’épanouir, proche de la nature. Un atout certain qu’elle cultive volontiers, dans tous les sens du terme.

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