Coteaux des Baronnies, coulisses d’une cuvée bio

Les paysages dorés du Parc des Baronnies provençales au lever du jour rappellent parfois les précieux liquides issus de ses vignobles. Entre Sahune et Les Pilles, trois vignerons et coopérateurs de la cave coopérative du Nyonsais se partagent les joies d’une cuvée IGP Coteaux des Baronnies rosée et biologique.

Damien Felix, Sébastien Dupoux et Firmin Bompard sont respectivement des vignerons responsables, qui ont à cœur de valoriser leur production sur un territoire qu’ils affectionnent particulièrement.

Dès sa première année d’activité Sébastien Dupoux s’est s’installé en bio telle une évidence. Jeune Président du syndicat des vignerons Coteaux des Baronnies il est un exemple en matière de respect de l’environnement. Laissant l’herbe autour des pieds de vigne quand cela est possible, il envisage prochainement d’enherber les rangées pour apporter naturellement l’azote et la potasse dont la vigne a besoin.

Firmin Bompard, de son côté, a commencé l’agriculture bio en 2010, et depuis il se plaît à épandre du compost de lavande et de sauge au pied de ses vignes : « il n’a pas plu de l’été, et pourtant la vigne est verte, ce compost lui convient. Et en plus ça sent bon ! »

Le père de Firmin se souvient : « Il y a encore quelques années, le pari était loin d’être gagné, une prime à l’arrachage avait même été proposée aux vignerons. » Heureusement, certains ont gardé le cap et replanté des cépages qui s’épanouissent sur les terres des Baronnies provençales. En croyant au potentiel de leur terroir, les vignerons attentifs ont su en révéler les saveurs. À présent l’IGP Coteaux des Baronnies commence à faire parler de lui, gagnant en qualité depuis plusieurs années. Avec trois vignerons labellisés bio, et au moins quatre qui les rejoindront dans les prochaines années, les volumes vont augmenter. Un bon point quand la cave coopérative reçoit de plus en plus de demandes en ce sens.

On l’aura compris, les vignerons bichonnent leurs vignes qui le leur rendent bien, et cette nouvelle vendange révèlera, on l’espère, des arômes fruités et une couleur dorée à souhait. Une recette qui ne prend que le risque de plaire.

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