Chez qui suis-je ?

Fleurs, champignons et plantes sauvages teintent et parfument nos randonnées. La tentation est grande d’en composer un bouquet ou de garnir un panier. La règle d’or: cueillir avec modération, dans le respect de la propriété et des réglementations, en épargnant les espèces végétales protégées.

Mais avant de prélever fleurettes, cèpes, châtaignes et autres baies ou plantes sauvages, il faut vérifier si le lieu s’y prête. Sur un simple chemin de campagne, un modeste bouquet suffira. Le bon geste de préservation consiste à se modérer et à épargner les plantes rares et protégées. On se contentera donc d’une poignée de cerises pour la gourmandise, à condition de respecter la propriété privée. Et en gardant à l’esprit que la nature n’est pas un libre-service.

L’Office national des forêts (ONF) rappelle la législation sur le ramassage des champignons en forêt domaniale: «Le ramassage est toléré, se fait gratuitement, dans la limite de un ou deux paniers, uniquement pour la consommation familiale.»

Un espace de liberté, la nature ? Pas vraiment. Le promeneur, qu’il soit à pied, à vélo, en voiture, se trouve confronté à une multitude de réglementations puisées dans les codes, civil, rural, pénal, forestier, des collectivités locales, de l’environnement… En France, la liberté d’aller et venir à pied ne fait pas l’objet d’une loi particulière mais est incluse dans la libre circulation générale. Sa première limite est donc le droit de propriété.

D’une manière générale, les voies relevant du domaine public sont accessibles, sauf en cas de réglementation particulière affichée, et les voies relevant du domaine privé sont interdites d’accès, sauf réglementation par le gestionnaire du site, autorisation ou convention de passage avec le propriétaire

L’Absence de barrière ou de panneau ne signifie pas libre accès. Il faut connaître le statut juridique de votre petit chemin pour savoir si vous pouvez vous y engager. S’il s’agit d’un chemin rural (CR), la circulation y est libre. Le chemin rural appartient au domaine privé de la commune, affecté à l’usage du public. Il a une vocation agricole, mais peut aussi être classé comme itinéraire de promenade ou de randonnée. En revanche, le maire peut très bien en interdire l’accès, ou le restreindre à certains types de véhicules.
Quant aux routes forestières, voies privées de l’Etat ou de la commune, l’Office national des forêts en restreint le plus souvent l’accès ou l’usage (interdiction de stationner, par exemple, ou de pique-niquer. de faire du feu…).

Toutes les voies autres que les chemins ruraux, qu’il s’agisse de sentiers ou de chemins d’exploitation à usage agricole, pastoral, forestier. .. ou de la desserte d’une maison d’habitation sont privées. Ne vous étonnez donc pas si l’on vous en interdit l’accès par une barrière, une pancarte ou un chien menaçant.

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