70 personnes dimanche soir pour découvrir la vieille ville de Nyons

Près de 70 personnes se sont retrouvées dimanche soir Place des Arcades à Nyons dans le cadre des Journées du Patrimoine, pour une visite atpyique organisée par le Futur Parc naturel régional des Baronnies Provençales. Cette année, l’événement national avait pour sujet le lien entre les patrimoines culturels et les patrimoines naturels. C’est la question de la nature en ville qui a été retenue par le futur Parc pour cette édition, et plus précisément la nature nocturne. En dehors des villes, le ciel des Baronnies est un des plus noirs d’Europe. Il permet une excellente visibilité des étoiles et est très prisé des astronomes. C’est déjà à lui seul un patrimoine. Ici, plus qu’une simple visite nocturne de Nyons, c’était la Nuit des Baronnies Provençales qui était à l’honneur.

La visite guidée aura durée 2 h 30 pour les plus courageux. 2 h 30 de déambulation guidée à la lanterne et commentée dans le labyrinthe des ruelles au coeur de la vieille ville de Nyons. Récit historique et anecdotes propres à la nuit nyonsaise (passée et présente) ont été abordés. Des temps « obscurs » du moyen-âge à la naissance de l’éclairage public dans la capitale de l’olive à l’arrivée de l’électricité en 1908 précédent de peu la naissance de Barjavel-, ce sont aussi bien les rapports des hommes avec cet « autre temps » qu’est la nuit, que la vie des animaux qui peuplent discrètement l’obscurité des vieilles pierres ou la clarté des réverbères qui ont été présentés, souvent avec humour.

Avec la participation de spécialistes de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), un tableau des « habitants » de la nuit a été fait : chouettes et hiboux, du petit duc nichant dans les vieux platanes et reconnaissable à son chant flûté les nuits de printemps, au grand duc survolant Nyons depuis les zones rocheuses alentours avec ses 1,80m d’envergure ! Mais aussi chauves-souris (pipistrelles, Molosse de Cestoni), qui trouvent en ville gîtes et nourriture abondante. Les signaux sonores de celles qui ont survolé la visite, captés et ampilifié par un appareil électronique, ont d’ailleurs impressionné le public. Sans oublier les nombreux animaux à quatre pattes, familiers des caves, des greniers, des jardins en ville : renards, fouines, loirs, crapauds, dont le fameux alyte accoucheur qui porte ses oeufs sur son dos. La star incontestée étant la Tarente de Maurétanie, un petit lézard gecko originaire de la côte, rare dans la Drôme (présent seulement dans 2 ou 3 villes), profitant du réchauffement climatique pour s’installer dans des villes dotées d’un micro-climat favorable, animal utile s’il en est puisque au moins une centaine d’indidivus arpentent les murs de la vieille ville pour y dévorer moustiques et araignées.

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